« You really need to stop this superiority complex nonsense…Who are you?!! ». C’est l’histoire (classique) du maître arroseur qui a en horreur les jets d’eau sur son propre corps.
Voilà en effet le Mututsi Kagame vomissant, dans la gueule de deux journalistes Bazungu britanniques, son ras-le-bol du suprématisme blanc. Lui qui, il y a 25 ans, a restauré le régime de ses aïeux, fondé sur la suprématie de l’homme Tutsi sur l’homme Hutu et l’homme Twa !
Si on se limite au conflit sociétal « racial » au Rwanda, il a toujours mis en scène trois acteurs majeurs aux différents tournants de sa (trop) longue histoire : le Mututsi, le Muhutu et…le Mzungu ! À son arrivée, ce dernier a vite fait de décider : renforcer le Mututsi dans son délire suprématiste sur les deux autres groupes ethniques présents.
Jusqu’en 1957-1959, quand le Mututsi, sans qu’on sache jusqu’aujourd’hui quelle mouche tropicale l’a piqué alors, a pris aussi sa décision : kuzamura innyo ku Muzungu ! Désolé pour le gros mot, j’espère que les enfants sont déjà au lit ! Arriva alors, bien sûr, ce qui devait arriver : le Muhutu crut rêver debout et, quand il se pinça en 1959, il découvrit que c’était vrai et ne se fit pas prier pour transformer l’essai !
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Depuis 25 ans notre Kagame national, tout en poursuivant la construction implacable de son « apartheid rwandais », souffle le chaud et le froid avec le Mzungu : l’avant-midi il lui lèche le cul (pardon !), l’après-midi il lui montre son cul (re-pardon !). Jusqu’au jour où, de nouveau, le Mzungu va se lasser de contempler le cul d’un nègre à l’heure de la sieste !
Se vérifiera alors encore l’adage que j’ai découvert récemment sur un réseau social, sous la plume d’un hutu que je connais : ‘‘Abahutu ntibajya inama, bagira Imana’’» !
Sylvestre Nsengiyumva.
Bruxelles, le 26/6/2019