La vielle accusation de " hutu planificateur du génocide" ne prend plus.
Tout le monde sait où l’accusation de "hutu planificateur du génocide" a mené. Alors que le premier président issu de l’Accord de paix d’Arusha était en exercice depuis le 5 janvier 1994, le coup d’état terroriste du 6 avril 1994, faisait voler en éclat tout espoir d’un règlement pacifique du conflit rwando-rwandais. Cet attentat terroriste exécuté de main de maître, fut immédiatement attribué au prétendu "hutu power". La suite est connue. Tout hutu appartenant à l’élite politique, sociale, économique, intellectuelle, religieuse etc., qui s’était opposé à la prise du pouvoir par les armes par le FPR, était d’office éligible à cette catégorie de "planificateur". Des listes dressées par le FPR et son gouvernement, comportant plus de 3.000 noms, furent envoyées partout dans le monde pour traquer les "hutu planificateurs du génocide".Depuis les révélations que l’on sait sur les vrais auteurs de cet attentat, sur les vrais violeurs de l’accord de paix d’Arusha, l’accusation de "hutu planificateur du génocide des Tutsi" a perdu de son poids. Depuis lors, les listes dégraissent petit à petit. Seule l’arrière-garde en entretient encore le mythe. Cela explique pourquoi les avant-gardistes, comme SMS, commencent à développer une nouvelle accusation dite "négationniste".
La nouvelle accusation dite "négationniste".
Cette nouvelle accusation a l’avantage de pouvoir être jetée dans la figure de n’importe qui, alors que l’ancienne visant le hutu était un tantinet raciste (il fallait chaque fois prendre les précautions d’ajouter à ce mot "hutu", les qualificatifs de "modéré", d’"extémiste" de "hutu power", de "power", de "service" que sais-je encore, pour ne pas se faire taxer de raciste. Une gymnastique que Bernard Kouchner a dernièrement oubliée à ses détriments.
L’accusation de "négationniste" est-elle appropriée dans le cas du Rwanda ?
Telle est la question qu’il convient de se poser. Je ne suis pas juriste, je ne donne pas ici un avis d’expert. Je vais seulement donner un avis de témoin. L’accusation de "révisionniste" est empruntée à l’Europe. Durant les cinq ans de 2ème guerre mondiale, les alliés disent qu’ils ne savaient pas ce qui se passait dans les camps de concentration érigés par les Nazis. Des gens de mauvaise foi en profitent pour continuer à nier ce qui s’est passé dans ces camps de la mort. On les appelle "négationnistes". Peut-on en dire autant des tueries qui ont lieu au Rwanda, notamment celles d’avril à juillet 94 ? Ces tueries se sont déroulées au grand jour, elles ont été filmées par les satellites et montrées sur toutes les chaînes de télévison du monde.
Qui peut nier ça ?
De même ,aujourd’hui on nous dit que cette guerre rwando-rwandaise pour le pouvoir (personne n’en n’ignore évidemment sa dimension internationale), s’est soldée en fait par plus de 8.500.000 morts Rwandais, Congolais, Belges, Espagnols, Français, Canadiens, Burundais, etc. Qui peut nier ça aussi? Cher Sebasoni, dans votre posting vous développez cette nouvelle accusation de "négationniste". Selon vous, ce qui est arrivé à notre pays, à nos voisins et à nos hôtes étrangers, n’est t-il pas suffisamment atroce pour en rajouter?
Shingiro Mbonyumutwa
10/03/2008
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Excellent décryptage. Le 17 octobre dernier, une autre liste de "négationnistes, de chefs de file, de révisionnistes" (version SMS-FPR) avait circulé sous une simple dépêche de presse de Rwanda News Agency "RNA". Nous assistons à une tentative d"iterabwoba" inacceptable. Mais le FPR se trompe s’il croit sérieusement que la calomnie et la terreur suffiront pour réduire au silence les combattants de la liberté. Tiens, j’allais oublier. Puisque SMS se plaît à "débusquer" les combattants de la liberté qui n’ont d’ailleurs jamais eu l’intention d’avancer masqués, quelqu’un sur le groupe peut-il nous indiquer la résidence actuelle de notre compatriote belgo-rwandais ? Kigali ou quelque part en Wallonie ? S’il sait où nous résidons, la courtoisie voudrait que nous lui rendions la pareille.Ci-après le texte de la dépêche RNA du 17 octobre 2007. Pour ceux qui ne l’avaient pas encore lu.
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Date: mercredi 17 octobre 2007 17: 58
Objet: Trans.: FW: Un colloque négationniste va se tenir au siège du Senat français
From: Rwanda News Agency [mailto: rna@rwanda1. comj
Sent: Wednesday, October 17, 2007 3:06 PM
To: Undisclosed- Recipient:
Subject : Un colloque négationniste va se tenir au siège du Senat français Kigali, 17 oct. (ARI) – La salle Gaston Monnerville du Senat français va abriter le 20 octobre 2007 un Colloque sur le génocide de 1994 au Rwanda anime par les tenants des thèses jugées négationnistes et révisionnistes par Kigali, a établi l’Agence Rwandaise d’Information( ARI). « La France et le drame rwandais : politique, acteurs, enjeux (1990-1994) », c’est le thème choisi par les organisateurs. Alain Gauthier qui dirige le Collectif des Parties Civiles pour Ie Rwanda en France dit que le fait de ne pas vouloir appeler ces événements par leur nom est déjà inquiétant : c’est une façon de nier le génocide qu’on se complait à qualifier de « drame » ou de « tragédie ».Le Colloque sera ouvert par Paul Quilles qui a présidé la Mission d’information parlementaire sur le Rwanda dont le rapport a conclu a des erreurs d’analyse et non a une responsabilité directe de la France dans les événements qui ont conduit au génocides. La liste des intervenants est certes prestigieuse mais c’est surtout des personnalités choisies dans les milieux jugés extrémistes, négationnistes et révisionnistes par Ie Rwanda. C’est Jean-Marie Vianney Ndagijimana, ancien ambassadeur du Rwanda à Paris qui annonce la tenue de ce Colloque. I1 est considéré comme l’un des principaux animateurs des forces négationnistes en France. Pierre Péan, journaliste Français d’investigation et auteur de " Noires fureurs, blancs menteurs " sera présent. Les rescapes du génocide trainent Pierre Péan en justice l’accusant devant les tribunaux français de tenir des propos racistes et négationnistes dans son livre. Dans ce livre, Pierre Péan affirme que le Président Paul Kagame est l’auteur de l’attentat contre l’avion de son prédécesseur et responsable du génocide des membres de son ethnie. « Ayant planifié l’attentat, il a aussi planifie ses conséquences, c’est-a-dire le génocide des Tutsi ", dit-il en substance. Le général Jean-Claude Lafoucarde et le Colonel Jacques Hogard de l’Association France-Turquoise vont se succéder à la tribune. Jacques Hogard est l’auteur de « Les larmes de l’honneur " dans lequel il pend la défense de l’opération Turquoise. L’Association France-Turquoise a été créée dans le but de défendre les soldats de l’opération Turquoise s’ils étaient cités a comparaitre dans le cadre de la plainte contre X déposée au Tribunal aux Armées de Paris par les rescapes du génocide. Kigali accuse cette opération déployée durant le génocide par Paris au Rwanda avec l’aval de l’ONU d’avoir créé une zone de sécurité dans laquelle les forces génocidaires ont continué a opérer en toute quiétude contre les Tutsi et qui leur a servi de couloir pour se refugier dans l’ex-Zaïre. Depuis, ils ont continue a opérer des incursions au Rwanda avec la complaisance de leur pays d’accueil, jusqu’a ce que Kigali décide d’expédier ses troupes au Zaïre pour démanteler les camps qui leur servaient de cadre d’entrainement et de recrutement. Michel ROBARDEY, assistant technique « Police judiciaire " au Rwanda de septembre 1990 a septembre 1993 va intervenir sur le thème : «Rwanda 1990 – 1994, la stratégie du désastre". Victoire Ingabire Umuhoza, présidente des Forces Démocratiques Unifiées (FDU-Inkingi, accusées par Kigali de véhiculer l’idéologie du génocide) sera de la partie et s’exprimera sur le thème : «Quelle justice pour les victimes de la tragédie rwandaise ?"Déjà en 2002, un colloque similaire s’était tenu au siège du Senat français sous le patronage de Bidart- Reydet, sénatrice communiste. Une lettre de protestation adressée par Allain Gauthier au président de la Commission des Affaires Étrangères du Senat, Xavier de Villepin qui va également intervenir dans ce colloque, était restée sans réponse. L’organisation d’une telle manifestation pour la deuxième fois dans l’enceinte d’un des hauts lieux de la démocratie française est incompréhensible à l’heure où Paris ne ménage aucun effort pour la reprise de ses relations avec Kigali rompues fin 2006 à cause d’un litige sur le génocide. Le Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda parle d’un nouvel affront fait aux victimes du génocide à l’heure où la justice française, malgré des errements interminables, semble vouloir enfin s’occuper de certains dossiers en cours. «Restons vigilants afin que l’opinion ne soit pas laissée aux mains de ceux qui ont toujours, soit nié le génocide, soit refusé de reconnaitre toute implication au côté des forces génocidaires ", indique ce Collectif qui milite contre l’impunité dont jouissent les auteurs présumés du génocide présents sur le sol français. (Fin).
Rwanda News Agency/Agence Rwandaise d’Information (ARI/RNA)
B.P. 453 Kigali-Rwanda
Tel: +250 587215/514674Fax: +250 587216
Email: rna@rwanda1. comwww.ari-rna. co.rw
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To: Democracy_Human_ Rights@yahoogrou pes.fr
From: alexandre.hareliman a@externel. Be
Date: Thu, 6 Mar 2008 23:47:11 +0100
Subject: TR: RE : *DHR* MUSABYIMANA. BE
Chers netters,
Comme diraient nos compatriotes : « ukuri gushirira mu biganiro ». Le message de Sebasoni que nous avons tous l’opportunité de décrypter me révèle cinq axes auxquels le régime de Kigali compte s’attaquer pour anéantir l’opposition dans un proche avenir. La sortie de SMS montre que le FPR fourbit ses armes pour écraser l’opposition en déployant les cavaliers de l’apocalypse sur les terrains ci-après :
1. La chasse aux intellectuels non dévolus à la cause du FPR
Voici ce que SMS dit a propos de Gaspard Musabyimana en particulier: « Le FPR qui attendait Gaspard au tournant du négationnisme (version SMS), du révisionnisme (version SMS) ou des insultes faciles, s’est retrouvé face à un homme bien renseigné (SMS parle d’espion), pondéré, poli et pas CERAI pour un sou ». « Or cet ancien espion de Habyarimana a des antécédents. Diplômé en sciences de l’éducation (Université Nationale du Rwanda ou Intstitut National Pédagogique ?) , il a suivi ensuite une formation à Paris et à Pittsburgh (USA) ; il a servi, bien entendu, comme espion ou comme agent de renseignement si vous préférez, sous Habyarimana durant les années où ce dernier était en guerre contre le FPR-Inkotanyi. Quand le régime s’écroula sous l’infamie, Musabyimana prit, comme bien d’autres, le chemin de l’exil. »
2. La communication et la culpabilisation
La communication a toujours été l’arme favorite du FPR, mais il s’inquiète aujourd’hui de constater que les opposants émergeants avancent sur le même terrain avec une certaine maîtrise. Voici ce que en dit SMS : « Sans crier gare, Musabyimana vient de créer un website, après avoir suivi des cours sur la gestion des systèmes informatiques.Musabyimana. be, naturellement, draine toute la gent négationniste du génocide des Tutsis du Rwanda, en montrant toutefois un talent plus grand pour l’inversion de culpabilité ».« Le website de Musabyimana vient en quelque sorte prendre le relais de « Minorisa- Inshuti » et ses cousins que l’on croyait essouflés, mais qui reprennent du poil de la bête. »Cette dernière constatation de SMS montre à quel point le FPR s’inquiète de ce medium qu’est INTERNET et se surprend en face de challengers talentueux sur ce terrain au point qu’il crie à l’inversion de culpabilisation.Le porte parole du FPR est entrain de nous avouer que pour prendre le pouvoir, celui-ci n’a pas eu besoin de dire des choses sensées et convaincantes; mais qu’il suffisait d’avoir dans sa poche la presse écrite et audio-visuel. Le FPR aurait alors la crainte d’être l’arroseur arrosé. Voici comment nous le raconte SMS : « Musabyimana est de ceux qui ont compris que désormais « Internet (est) le cinquième pouvoir » et peut bouleverser la vie politique traditionnelle. Et que désormais pour (re)prendre le pouvoir, il n’est plus nécessaire de prendre la parole et de dire des choses sensées et convaincantes ».
3. L’Eglise catholique et la démocratie chrétienne (IDC)
Inutile de revenir sur le projet du FPR d’anéantissement de la présence de l’Eglise catholique au Rwanda par la décapitation du clergé. Via son porte parole, le FPR envoie encore un scud vers l’Eglise catholique en essayant de culpabiliser ceux qui on pu échapper au sort qu’il leur avait réservé.SMS a jugé bon de le leur signifier en ces termes : « On croyait que ses animateurs rwando-belgo- espagnols avaient bifurqué pour réconcilier les Rwandais autour de « l’ethnie » dans des rencontres transhumantes (de Barcelone en 2006 a Orléans en 2007). En réalité, ils préparaient une croisade , la croisade espagnole, pour accuser tout le régime rwandais, de 1990 à aujourd’hui, afin de venger la Démocratie Chrétienne bafouée par la défaite des siens et le génocide des Tutsi ». « Desouter, qui rejoignit dès le début le groupe Minorisa-Inshuti, fait partie de la même écurie que les concepteurs et les instigateurs de la plainte d’aujourd’hui (contre Ali-Baba et les 40 voleurs. sic.)».
4. La jeunesse (éduquée) et les Flandres (Belge) dans le point de mire
Le FPR de KAGAME se méfierait d’une jeunesse de la diaspora en Flandre qui puiserait au puits de la connaissance de la « vérité » interdite.Notons au passage que la Flandre a vu naître Mr Verlinden qui vient d’essuyer un refus d’entrée à l’intérieur du territoire rwandais. Loin d’être anecdotique, cette interdiction d’accès constitue une mesure de rétorsion et d’avertissement envers certains Flamands qui s’aventurent à contredire la « vérité » de Kagame et de son FPR. SMS le présente en ces termes:« Tout cela ne serait rien si Musabyimana, dans sa seconde patrie des Flandres, n’était pas engagé dans l’éducation des jeunes enfants. »« Persuadé, comme les Rwandais, de l’importance de l’éducation (uburere buruta ubuvuke), le philosophe Platon proposait de bannir de sa république idéale les bonnes d’enfants au contact avec le jeune âge si influençable. Musabyimana risque de susciter ou de conforter en Flandre une pépinière d’experts de « la guerre éternelle entre Hutus et Tutsis » (Hutu en Tutsi, eeuwen strijd), pour emprunter le titre d’un livre (de 1995) de Peter Verlinden, un « expert » blanchi sous le harnais ! »
5. Les opposants émergeants et défenseurs de droits de l’homme
Même s’il essaie de minimiser l’action de Matata, SMS dissimule mal la crainte que porte le FPR envers le CLIIR. Les opposants du FPR en prennent pour leur grade. Twagiramungu, Rusesabagina et de Souter sont accusés de dresseurs de listes à l’intention du juge malveillant et casanier. Encore heureux qu’ils ne soient accusés d’utiliser ces listes pour l’élimination systématique d’un groupe ethnique, religieux, …
Décryptage d’Alexandre HARELIMANA
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De : jean marie ndagijimana
Envoyé : jeudi 6 mars 2008 19:19
À : democracy_human_ rights@yahoogrou pes.fr
Objet : RE: RE : *DHR* MUSABYIMANA. BE
Chers tous,
Le message de Sebasoni montre à quel point le FPR est aux abois. Je passe sur toute la littérature développée dans ce message pour faire un seul constat : Ce qui enrage SMS et le gouvernement de Kagame, c’est que notre frère Gaspard (qui ne se cache jamais derrière un pseudonyme) fait des analyses inteligentes et diffuse des informations qui ne souffrent pas de contradiction. Avez-vous vu un quelconque démenti de Kigali au sujet des révélations de Musabyimana. be? Que nenni! Qui ne dit mot consent. Le FPR qui attendait Gaspard au tournant du négationnisme (version SMS), du révisionnisme (version SMS) ou des insultes faciles, s’est retrouvé face à un homme bien renseigné (SMS parle d’espion), pondéré, poli et pas CERAI pour un sou. SMS aurait sans doute préféré que Musabyimana. be dilue ses révélations par des contre-vérités déplacées comme on en voit souvent sur certains forums. Musabyimana. be a commis le crime de ne pas leur faire ce cadeau.C’est ce qui explique que la conclusion du Mzee porte-parole wa chama soit teintée de regrets et d’admiration. Je le cite : "A l’inverse de quelques cancres des CERAI (écoles allégées sous Habyarimana), Musabyimana. be ne recourt même pas, jusqu’ici, à l’injure grossière et personnalisée qui sert d’argument à ceux qui n’en ont pas. Musabyimana. be est un professionnel".Reste comme tu es, cher Musabyimana. be ! Nous savons tous que tu ne tomberas jamais dans le piège de la médiocrité. Nous n’allons tout de même pas jouer aux cancres pour faire plaisir à Mzee SMS (que je salue en passant) ! IBIKORWA BIRUTA AMAGAMBO. Site ya MUSABYIMANA. BE NI INTAMBWE IHANITSE MU BIKORWA BYO KUBOHOZA RUBANDA. Preuve en est cette descente prudente du très officiel porte-parole de l’antipatriotique FPR qui sonne néanmoins comme une menace à peine voilée.
Jean-Marie Vianney Ndagijimana
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De : kota venant" <kotakori@hotmail.com
Date: Sun, 9 Mar 2008 16:39:38 +0100
Objet: RE: [rwandanet] RE : *DHR* MUSABYIMANA.BE
L’arroseur (RPF et Sebasoni) arrose gemit tres fort!
Maintenant que d’autres Rwandais commencent aussi a dresser des listes des RPF Inkotanyi suspectes criminels comme RPF le fait depuis bientot 14 ans; et Sebasoni voyant les siens aussi en danger ouvre les yeux et commence a maudire cette anormale culture de faire des listes chez les Rwandais!
Sebasoni doit beaucoup s’inquieter mais se preparer au pire, car meme la perverse Gacaca viendra pour etre appliquee a ces criminels RPF Inkotanyi, et la il y aura des pleurs et des grincements de dents!
On ne moquera jamais assez de ce qui se passe dans ce Rwanda de Gasabo avec son RPF!!!
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De: "THeobald Rwaka" <gakath53@yahoo.com
Date: Sun, 9 Mar 2008 08:39:17 -0700 (PDT)
Objet: Re: RE : *DHR* MUSABYIMANA.BE
Monsieur Sebasoni, Avec la culture des listes le FPR recevrait un oscar. Avez-vous oublie que la Secretaire Generale des tribunaux gacaca detient a elle seule une liste de plus de 750 000 personnes présumées génocidaires? Oubliez vous que ces listes ont été élaborées dans la clandestinité la plus absolue?
Rwaka
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De"Deo Mushayidi" <deomushayidi2005@yahoo.fr>
Date : Sun, 9 Mar 2008 16:00:50 +0100 (CET)
Objet: RE : *DHR* MUSABYIMANA.BE
Bonjour Monsieur Sebasoni,
Permettez-moi de réagir très brièvement à votre propos ci-après: « La culture des listes » est en passe d’entrer dans la culture rwandaise, depuis qu’on sait écrire au pays « des mille collines aux neuf volcans », pour parodier une écrivaine belge, Marie Gevers (1953). La liste de Musabyimana y ajoute un relent d’initié par le parcours professionnel de l’auteur censé « être au parfum », par définition. Doit-on comprendre par là que les gouvernements détiennent le monopole de l’établissement de listes noires ou rouges selon des cas? Seriez-vous au courant de la dernière liste du Gouvernement FPR au sujet des "génocidaires" supposés vivre en RDC? Il s’agit d’une liste de 6.905 personnes récemment transmise au Conseil de sécurité de l’ONU par un gouvernement totalement dominé par le FPR dont vous êtes le conseiller en communication. Vous avouerez tout de même que par rapport à 400 pages d’une liste qui promet de ne pas être exhaustive, "la liste de Musabyimana" ne fait pas le poids…Vous avez dit "culture des listes"?! Vous ne croyez pas si bien dire.
Déo Mushayidi
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J.C. Tuvugishukuri" <psj_survivors@yahoo.com
Date Thu, 6 Mar 2008 07:54:02 -0800 (PST)
Objet: Re: *DHR* MUSABYIMANA.BE
SMS,
Le fait que vous êtes passé par la grande porte ou plusieurs des membres du FPR entrent ne vas pas vous aider sur ce dossier, au contraire, votre constat ne fait que vous conduire au mépris de vous-même pour devenir une sacrée crasse. You failed! Au fond, que cherchez-vous? Recommandation: Avant que vous pensiez même à quelqu’un d’autre et de quelqu’ un d’ aussi Libre comme Musabyimana, vous auriez dû d’abord vous rendre compte que vous avez affaire avec vous-même. Efforcez-vous plutôt à fuir les criminels dont leur destin est déjà fixée: La prison s’ ils se remettent aux juges Français et Espagnols ou la pendaison si les Rwandais arrivent enfin à avoir un mot à dire sur leurs crimes odieux. Sans rancune. Vous savez: La Vérité est vraiment têtue.
Jean-Christophe, Libre Penseur
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De: "Servilien Sebasoni" <sebasoni@hotmail.com
Date: Thu, 6 Mar 2008 15:30:38 +0100
Objet: *DHR* MUSABYIMANA.BE
Musabyimana. be ou LA SECONDE VIE D’UN ESPION.
1. Gaspard Musabyimana est un homme discret. On dit couramment un « homme de l’ombre ». Il pouvait passer inaperçu dans les bouis-bouis de Matonge (Bruxelles) quand il surveillait d’un air absent la vente de son livre sur les « pratiques et rites sexuels au Rwanda ». Or cet ancien espion de Habyarimana a des antécédents. Diplômé en sciences de l’éducation (Université Nationale du Rwanda ou Intstitut National Pédagogique ?) , il a suivi ensuite une formation à Paris et à Pittsburgh (USA) ; il a servi, bien entendu, comme espion ou comme agent de renseignement si vous préférez, sous Habyarimana durant les années où ce dernier était en guerre contre le FPR-Inkotanyi. Quand le régime s’écroula sous l’infamie, Musabyimana prit, comme bien d’autres, le chemin de l’exil. 2. En 2003, il a publié chez L’Harmattan (Paris) un volume au titre improbable contre le FPR : « La vraie nature du FPR/APR d’Ouganda en Rwanda » (sic) . Sur le chemin de l’exil il rassembla de quoi faire un autre volume sur les réfugiés rwandais ; « L’APR et les réfugiés rwandais au Zaïre, 1996-1997. Un génocide nié » (2004).
Avant de se reconvertir en Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), les FAR (anciennes Forces Armées Rwandaises), déloges des camps du Nord-Kivu, cornaquaient les réfugiés à travers les forêts congolaises pour leur servir de boucliers humains.
On peut dire sans exagérer que Musabyimana est l’un des principaux « nègres » des juges présents et à venir qui fabriquent des ordonnances contre le Front Patriotique Rwandais (FPR).
3. Sans crier gare, Musabyimana vient de créer un website, après avoir suivi des cours sur la gestion des systèmes informatiques. Musabyimana. be, naturellement, draine toute la gent négationniste du génocide des Tutsis du Rwanda, en montrant toutefois un talent plus grand pour l’inversion de culpabilité. L’inversion de culpabilité, il est vrai, représente ces temps-ci le prêt-à-penser des génocidaires et de leurs alliés, anciens ou nouvellement convertis. . Musabyimana fédère ainsi facilement une grande partie de la diaspora post-génocide et quiconque nourrit quelque ressentiment contre le FPR-Inkotanyi. En gros, tout un pan d’une diaspora et d’une intelligentsia qui n’a plus rien à se mettre sous la dent et qu’on appelle « les enfants non désirés » de Ruzibiza. Musabyimana. be apporte ainsi sa contribution au combat mené tous azimuts pour conjurer l’accusation infamante et lourde d’avoir commis un génocide avéré sous les yeux de la communauté internationale qui n’a eu qu’à l’entériner. 4. Parmi les alliés ou les ouailles de Musabyimana, épinglons quelques noms , les uns connus, d’autres moins connus. Nous y trouvons un certain Fortunatus Rudakemwa , prêtre catholique romain, qui, à la manière d’un Bagosora annonçant l’apocalypse des Tutsis, annonce depuis peu l’apocalypse des Hutu ( avant le juge espagnol, mais après Minorisa-Inshuti, association espagnole d’extrême droite catholique avec des rescapés des camps du Nord Kivu): pour lui le Rwanda actuel a une « priorité no 1 », à savoir : « Régler leurs comptes aux Bahutu » . Nous y trouvons une piétaille obscure embusquée au Rwanda pour, par exemple, débusquer la « parodie de justice dans les juridictions Gacaca » et les « dérapages du système judiciaire au Rwanda ». Il y en a d’autres. Mais le gros de la besogne est assurée par le maître de céans . Comme l’article sur « le cynisme du FPR », en réalité toute la panoplie du génocide des Tutsis attribuée telle quelle au FPR ; une technique de l’inversion appliquée ici par un professionnel. 4. La liste des « criminels du FPR » que Musabyimana publie sur son site n’est pas nouvelle : elle a connu des hauts et des bas depuis 1994, variant selon la position des cibles à tel ou tel moment de leur histoire politique. C’est ainsi que Faustin Twagiramungu ( dit Rukokoma) y figurait quand il était premier ministre du gouvernement d’union et risque d’y revenir après le livre d’un autre ami de Musabyimana qui s’appelle Serge Desouter. Ce missionaire agriculteur ( c’est lui qui le dit) disait naguère sur le website de Minorisa-Inshuti que le terme « génocide », à propos de ce qui s’est passé au Rwanda en 1994, est un langage usurpé. Desouter sévissait alors sur le site Minorisa-Inshuti, qui vient de se hisser dans l’actualité grâce à un juge espagnol pour le moins pressé et complaisant. Desouter était jusque là spécialiste des « listes » de prêtres que le FPR aurait envoyés au paradis. Desouter a été sans doute l’un des fournisseurs du juge de Santander et il ne doit pas être difficile de voir sa figure sous l’un des masques numérotés de l’ordonnance ( TAP-0XY ou quelque chose de ce genre).
Desouter, qui rejoignit dès le début le groupe Minorisa-Inshuti, fait partie de la même écurie que les concepteurs et les instigateurs de la plainte d’aujourd’hui. Récemment converti en « procureur » du FPR, Serge Desouter vient de publier un livre (« Rwanda : le procès du FPR » 2007) qui se veut une « mise au point historique ». En réalité un plaidoyer pour l’Eglise catholique, qui n’aurait jamais fait que du bien au Rwanda, et une plaidoirie en béatification du petit père Habyarimana qui aurait tant aimé son prochain tutsi surtout quand il passait à la caisse ou restait tranquille dans son exil, de préférence lointain.
La « culture de la liste » donc, d’autres s’y sont essayés depuis 1994 et peut-être même avant. Elle a ses classiques comme Matata, Rukokoma lui-même, Rusesabagina et quelques imitateurs mineurs.
Rukokoma, quand il venait de quitter le gouvernement d’union, en 1995, et que la Démocratie chrétienne belge lui faisait encore les yeux doux, s’accompagnait d’un porteur de valise. Ce bonhomme opinait de la tête et montrait du doigt sa valise, bourrée, à en croire son maître, des listes de victimes du FPR. Rusesabagina, en homme d’affaires avisé, a déjà envoyé, vite fait, sa liste à Arusha au TPIR. Joseph Matata , quant à lui, envoie ses listes urbi et orbi ! Ses « encycliques » de marque « CLIIR » doivent avoir fait le bonheur du juge casanier.
Ah ! l’ineffable Matata ! Un justicier hors pair, encyclopédiste de l’impunité ; un excellent candidat-procureur au vrai tribunal pénal international quand nous serons tous réunis dans la vallée de Josaphat, lors du jugement dernier. On l’y verrait volontiers trôner, avec, à ses pieds, un certain Antoine Nyetera, le prince « tutsi de service », portant la valise de son maître ( à ne pas penser) pleine de listes et de dossiers. « La culture des listes » est en passe d’entrer dans la culture rwandaise, depuis qu’on sait écrire au pays « des mille collines aux neuf volcans », pour parodier une écrivaine belge, Marie Gevers (1953). La liste de Musabyimana y ajoute un relent d’initié par le parcours professionnel de l’auteur censé « être au parfum », par définition. 5. Le website de Musabyimana vient en quelque sorte prendre le relais de « Minorisa- Inshuti » et ses cousins que l’on croyait essouflés, mais qui reprennent du poil de la bête. On croyait que ses animateurs rwando-belgo- espagnols avaient bifurqué pour réconcilier les Rwandais autour de « l’ethnie » dans des rencontres transhumantes (de Barcelone en 2006 a Orléans en 2007). En réalité, ils préparaient une croisade, la croisade espagnole, pour accuser tout le régime rwandais, de 1990 à aujourd’hui, afin de venger la Démocratie Chrétienne bafouée par la défaite des siens et le génocide des Tutsi. « Ces imbéciles (sic), on leur a tout donné et ils finissent en génocidaires », me disait du fond du cœur, en 1994, un conseiller politique de l’IDC (l’Internationale démocrate chrétienne), avant de s’envoler à Bukavu, auprès du « gouvernement provisoire », pour tâcher de recoller les morceaux. C’était du temps où ne florissaient pas encore la négation et l’inversion, mais où le RDR ( FDU-Inkingi) naissait..
On voit donc que nous sommes en pleines affinités électives, ou, si l’on veut, en pleine agrégation d’atomes crochus. Tout cela ne serait rien si Musabyimana, dans sa seconde patrie des Flandres, n’était pas engagé dans l’éducation des jeunes enfants ! Persuadé, comme les Rwandais, de l’importance de l’éducation (uburere buruta ubuvuke), le philosophe Platon proposait de bannir de sa république idéale les bonnes d’enfants au contact avec le jeune âge si influençable. Musabyimana risque de susciter ou de conforter en Flandre une pépinière d’experts de « la guerre éternelle entre Hutus et Tutsis » (Hutu en Tutsi, eeuwen strijd), pour emprunter le titre d’un livre (de 1995) de Peter Verlinden, un « expert » blanchi sous le harnais ! 6. Le site Musabyimana. be fouette et réveille l’ardeur de nouveaux défenseurs de l’ethnie. On s’y précipite comme la misère sur le monde ; on s’y bouscule comme la blennorragie sur le bas clergé. Musabyimana. be, en effet, offre un forum à une galaxie bigarrée, qui va des séminaires romains aux paroisses rurales des Flandres , des tripots de Belgique aux arrière-boutiques des cybercafés rwandais.
Car Musabyimana est de ceux qui ont compris que désormais « Internet (est) le cinquième pouvoir » et peut bouleverser la vie politique traditionnelle. Et que désormais pour (re)prendre le pouvoir, il n’est plus nécessaire de prendre la parole et de dire des choses sensées et convaincantes; il n’est même plus nécessaire d’être sur les lieux, on peut télécharger la justice ou la révolution. Il suffit de bloguer à tout prix, de diffamer sans relâche, en s’aidant du mensonge, de l’amalgame ou de l’interprétation approximative. 7. A l’inverse de quelques cancres des CERAI (écoles allégées sous Habyarimana) , Musabyimana. be ne recourt même pas, jusqu’ici, à l’injure grossière et personnalisée qui sert d’argument à ceux qui n’en ont pas. Musabyimana. be est un professionnel. Et l’on se prend à regretter une gabegie de talents mise à creuser le fossé entre les Rwandais. Bien entendu, les allégations de Musabyimana. be valent ce que valent les fantasmes des hommes traqués ; pathétiques, certes, mais sans intérêt. 8. Tout cela laisse néanmoins un goût amer. A quand les plaisantins, les aigris, les illuminés, les psittacistes de la « pensée » coloniale, les déçus, les écorchés vifs, les nostalgiques de l’ethnocratie, les branches mortes tombées du FPR qu’aucune pensée politique n’irrigue plus, etc. céderont-ils la place aux Rwandais soucieux de débattre sérieusement de la réconciliation et de la reconstruction de leur pays ? 9. Le Rwanda appartient à tous les Rwandais. Au Rwanda on juge, on condamne, on pardonne, on vit ensemble. L’unité nationale vaut mieux que la poussière des ethnies. .
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Kigali 26.02. 08